Thursday, July 3, 2008

VERS LA LUMIERE

L’écrivain et metteur en scène haïtien Jean-René Lemoine, a écrit ce texte sur Michèle Pierre-Louis suite à son récent passage à Port-au-Prince le 28 juin dernier.


Haïti est arrivé aujourd’hui à un moment décisif et crucial, le moment du changement. C’est un instant unique, qu’il faut absolument saisir car Dieu sait quand il se représentera.

Qui peut, mieux que Michèle Pierre-Louis, incarner ce changement ? Qui d’autre pourrait embrasser l’ampleur de la tâche et s’y plonger avec passion, abnégation et courage ? Qui pourrait mieux qu’elle catalyser l’immense énergie et l’incroyable potentiel que ce pays recèle ?

De toute évidence, cette femme dérange certains. On sait que les insultes ne déshonorent que ceux qui les déversent et qu’il est vain de leur donner écho. Ce que je lis profondément, au-delà des polémiques mesquines, des manœuvres ridiculement procédurières et des paroles aussi dégradantes que vaines, c’est précisément qu’elles sont le baromètre inversé d’un vrai désir. Celui de tous ceux qui savent le cadeau que cette femme nous fait en acceptant la tâche qu’on lui propose aujourd’hui . Tout grand talent suscite une panique chez ceux qui en sont dénués et toujours les calomniateurs ont été, à leur corps défendant, les révélateurs des grands individus et des grandes causes.

Je suis un visiteur épisodique de ce pays et le nomadisme dans lequel je me suis installé me permet de voir, à chaque retour, à quel point cette terre où je suis né glisse, s’enfonce, s’effondre, dans tous les sens du terme. Et pourtant, au plus profond du marécage, ce qui me frappe dans les regards, dans les corps, dans les comportements des hommes et des femmes d’ici, c’est la dignité, la verticalité, le courage. Il est peu d’endroits sur la planète où des êtres humains confrontés à de telles vicissitudes au quotidien gardent encore de profonds repères qui sont le signe d’une résistance et d’une vitalité sans pareilles.

C’est vrai qu’Haïti est en dehors de tout, c’est vrai aussi qu’Haïti échappe à tout. Mais ne s’agit-il pas maintenant de transformer cette singularité, de sortir du carcan du paria et de s’autoriser à nouveau à être l’exemple ? Tout cela peut paraître utopique, mais les grandes causes se structurent à partir de grandes utopies.

Il s’agit donc bien d’une grande cause : amorcer le changement, faire sortir le pays du marasme et de l’ornière, redonner du sens et de la vie aux choses, de l’espoir aux gens, leur réapprendre l’autonomie, le sens civique et leur faire toucher du doigt ce qu’est une nation, à la fois dans la préoccupation et dans l’oubli d’eux-mêmes.

J’ai pu observer Michèle Pierre-Louis dans le travail titanesque et patient qu’elle a accompli à la Fokal depuis plusieurs années. J’ai pu voir avec quelle intelligence, quelle sagacité, quel respect pour ses interlocuteurs et collaborateurs, elle mène à bon port ses projets, quelles que soient les difficultés qu’ils rencontrent. En tant qu’artiste j’ai été accueilli par elle et j’ai compris ce que voulait dire accueillir : aller à la rencontre de l’autre en respectant son altérité. Michèle ne m’a jamais rien imposé, elle a toujours été l’observatrice attentive de mes doutes et elle m’a fait comprendre que j’avais moi aussi, tout nomade que j’étais, une place dans ce pays. Elle m’a fait comprendre que le travail théâtral que je menais était moins éphémère et moins vain que je voulais le croire et que cet artisanat pouvait, lui aussi, changer les choses ici. Sans avoir besoin de théoriser, nous nous sommes contentés de travailler main dans la main et si j’avais parfois le sentiment délicieux de la guider dans mon dédale, le plus souvent c’était elle l’éclaireur qui me tendait le fil d’Ariane, m’apprenant à aimer un pays qu’on pourrait, par mégarde, si facilement haïr. Michèle sait que la parole poétique produit du sens et de l’espoir, elle sait aussi inventer un espace « écologique » comme celui qu’elle tisse à Martissant pour permettre à un quartier de retrouver sa respiration. Elle sait qu’on ne vit pas seulement de pain. Et j’imagine combien de contradicteurs elle a déjà dû rencontrer tout au long de tous les autres projets dont la cohérence saute aux yeux quand on les met en perspective. Michèle Pierre-Louis sait amorcer et conduire le changement.
Le projet qu’elle embrasse maintenant est différent par son ampleur, par sa vastitude, mais finalement il est le même. Elle possède toutes les qualités pour affronter la grande cause, celle de donner du sens à un pays. Elle déploiera pour ce faire les mêmes qualités, la même persévérance, la même intelligence. Les difficultés sont immenses, on le sait. Mais le fait qu’elle soit désignée comme Premier ministre signifie que le changement est déjà amorcé. La chance est là. Il faut juste ne pas la laisser passer. L’Afrique du Sud, au plus profond de ses tourments, a su entendre la voix de Nelson

Michèle, une femme authentique

Michèle, une femme authentique

Hotel Xaragua, week-end du 18 novembre 1996, j’ai fait la connaissance de Michèle Duvivier PIERRE-LOUIS à travers le programme de débat. Au fil de ses apparitions lors des séminaires de formation et de ses engagements pour la vulgarisation de ce programme, j’ai appris à la connaître dans toute sa simplicité et son authenticité. Elle a toujours exprimé lors de conversations en aparté avec les collaborateurs de ce programme son choix de refuser les différents postes ministériels qui lui avaient été proposés jusque-là malgré son engagement certain pour le développement du pays. Le week-end du 18 mai dernier, à l’hôtel Cyvadier à Jacmel, Michèle a encore une fois exprimé ses appréhensions après l’échec d’Ericq PIERRE sans savoir qu’après Robert MANUEL, elle serait la prochaine Première Ministre désignée.

Je ne saurais parler d’elle sans avoir ce leitmotiv « esprit de tolérance et respect de l’autre » à l’esprit. Par les temps qui courent, le pays a besoin de sérénité pour apprécier le courage de Michèle, son exigence et sa rigueur intellectuelles.

Je collabore bénévolement au programme de débats que Michèle a initié depuis plus de dix ans et je pense qu’elle mérite plus que de simples éloges par rapport à son engagement au service de la culture haïtienne et l’aide qu’elle apporte aux élèves, aux étudiants en difficulté et aux jeunes universitaires. Je sais combien elle est confiante dans la capacité de la jeunesse à qui on n’accorde pas souvent une place.

Les rumeurs et les critiques qui mettent en doute la moralité et l’honnêteté de Michèle ne doivent que renforcer sa détermination à servir son pays et inciter plus de citoyens hésitants à se pencher sur son curriculum vitae pour se rallier à sa cause, elle qui n’a jamais pensé à faire du bruit autour de sa personne.

Michèle n’entre pas en politique, elle a été toujours une militante active du développement durable du pays.

Michèle, ton combat continue et j’espère qu’il ne sera pas le dernier.

Gérald BARREAU
Enseignant au Centre Alcibiade Pommayra
Jacmel

…, et la caravane passe.

Il y a des moments où un homme ou une femme dans la vie doit se mettre debout face à l’intolérable, sort de sa réserve pour crier les limites de la bêtise. Le lynchage lâche, méchant et vulgaire orchestré par des individus suffisamment malhonnêtes pour se cacher derrière l’anonymat, contre Mme Michèle Pierre-Louis, premier ministre désigné par le président Préval, est de ces bêtises intolérables.

Des mails circulent sur la Toile taillant sur mesure des habits d’Arlequin sur Mme Pierre-Louis, racontant toutes sortes d’horreurs sur sa vie privée, sur sa formation et expérience professionnelles, se contentant d’aligner des soi-disant « certitudes » sur le parcours de cette femme. La critique est aisée quand on veut calomnier.

Qui peut prendre au sérieux un tract qui ne fait que dire du mal d’une personne? Peut-on croire un seul instant ce portrait monstrueux qu’on brosse de Mme Pierre-Louis dont on n’a jamais entendu citer le nom dans aucune sorte de magouille, de corruption, de trahison, de combine.
Allez messieurs et dames qui lui jettent cette pierre ! Vous êtes de sacrés comédiens !

Michèle Pierre-Louis est une femme respectable et respectée, d’une très grande générosité. Elle a investi beaucoup de ressources de Fokal dans le soutien à la culture, dans l’éducation des jeunes et des adultes. Elle a toujours démontré, dans diverses conférences qu’elle a données dans le pays, que Haïti ne doit pas rater le rendez-vous avec sa jeunesse dans laquelle elle met beaucoup son énergie à travers divers programmes d’éducation que sa fondation finance dont les programmes nationaux de débats, Living together, Droit et Démocratie, à destination des jeunes.
Sa discrétion, vilipendée par ses détracteurs, est un gage de sa sagesse. Elle ne va pas parader dans les radios et les télés, ne fréquente pas des cercles de nantis pour « faire voir », ne va pas dire partout ce qu’elle a fait dans ce pays, pour ce pays, ne s’acoquine pas avec des politiciens pour avoir telle faveur. Pourtant si vous vous donnez un peu cette peine, vous pouvez voir ou savoir ce qu’elle a réalisé. Fokal est sa réussite, Fokal est la réussite culturelle d’un pays qui ne croit plus en lui-même.

La désignation de Michèle Pierre-Louis représente une fenêtre d’opportunité et de stabilité pour ce pays, un espoir pour tant de gens désespérés qui n’en peuvent plus d’attendre. Ces calomnies ne doivent pas l’arrêter.

Messieurs et dames les censeurs, un peu de décence ! Abattez vos cartes ! Quelles sont vos réelles motivations ? Sinon comme dit le dicton, l’Histoire risque de vous rebuter dans la situation de (………………………………), la caravane passe.

Anis Jean-Gerard, Enseignant

Declaration de Michele D. Pierre Louis

Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont manifesté leur appui et leur solidarité à mon égard en s’insurgeant contre la campagne de calomnies et de désinformation lancée contre ma personne et ma famille, depuis que le Président Préval a fait appel à moi pour diriger le prochain gouvernement.

Un remerciement spécial aux jeunes, aux paysans, aux religieux, aux intellectuels, aux artistes, aux vodouisants, aux organisations de femmes, aux organisations de défense des droits de la personne, aux membres des organisations des quartiers populaires, de la diaspora haïtienne, de la presse, du secteur privé des affaires, de la communauté internationale, et à tous les amis d’ici et d’ailleurs pour leur soutien et leur engagement citoyen, à ce tournant difficile de notre vie nationale.

Je remercie ma famille qui m’entoure de son indéfectible affection, particulièrement ma fille qui vient tout juste de me donner mon premier petit-fils.

Depuis 1986, j’ai été à maintes reprises sollicitée pour faire partie du gouvernement ou pour accepter un poste dans d’autres institutions publiques. J’ai toujours refusé, voulant continuer à travailler au renforcement de la société civile, auprès des jeunes, des paysans, des syndicats, des organisations de défense des droits humains et des droits de la femme, des églises, des artistes et artisans. Comme indiqué dans mon curriculum vitae, j’ai travaillé dans le secteur privé et para-gouvernemental, dans de nombreux projets de développement partout dans le pays, financés par presque toutes les agences nationales et internationales. Mon sens moral et éthique a toujours été reconnu par tous.

Aujourd’hui, j’ai répondu à l’invitation du Président Préval de servir mon pays dans une conjoncture difficile. J’ai accepté de le faire la tête haute sachant que je m’engage dans le champ du politique, c’est-à-dire de l’intérêt collectif et du bien commun. Je sais que je dois m’armer de courage et de sagesse pour affronter les multiples défis auxquels je serai confrontée. Mais je n’accepterai jamais de me laisser entraîner dans un débat axé sur la désinformation et les calomnies. Le mouvement de solidarité provoqué par ma désignation me montre également que je ne suis pas seule dans ce combat.

Travaillons ensemble et de toute urgence pour apporter des solutions durables aux multiples problèmes du pays.

Merci.



Michèle Duvivier Pierre-Louis
1er juillet 2008

C'est quoi ton Argument?

J'ai fait la connaissance de Michèle dans le cadre du programme de débats initié par la fondation qu'elle dirige.

On y apprenait à adresser les enjeux contemporains en confrontant nos opinions dans le respect à travers des arguments bien construits.

On y apprenait à observer, à prendre du recul par rapport à nos intérêts personnels au profit d'idées plus objectives dans une logique d'équipe.

On y apprenait à se tenir debout, en face de l'adversaire, à le regarder dans les yeux, à écouter son argumentation afin d'argumenter, de contre-argumenter, de réfuter, de reconstruire, d'interroger à son tour. Le combat ici est celui des idées et non des personnes. Ensuite on se serrait la main dans un climat de convivialité, d'amour, de respect de l'autre.

Ce grand exercice nous apprenait surtout : le respect de l'intelligence, du savoir, du savoir-faire ; à développer des reflexes citoyens ; à devenir des personnes responsables ; à éviter les idées préconçues et les préjugés de quelque nature que ce soit…

Michèle c'est quelqu'un qui a argumenté sa position de citoyenne responsable vis-à-vis de son pays et de la jeunesse. Elle a contre-argumenté le pessimisme, la fatalité, le désespoir, la peur, le kidnapping… Elle a réfuté la lâcheté, le dénigrement, la futilité.

Sa désignation comme première ministre doit être argumentée par son charisme, son intelligence, sa sérénité, sa capacité à rallier la population générale à une vision commune et à imposer la compétence comme un outil réel de développement et non par des arguties (médisance, dénigrement,…).

Elle saura argumenter sa désignation par la confiance qu'elle inspire, par l'humilité qu'elle partage avec les pauvres, par la certitude de revaloriser le sens du travail, par des propositions et des solutions capables de répondre aux enjeux actuels tels : la crise alimentaire, la hausse des prix, le bas niveau du pouvoir d'achat, la relance de la production nationale, la fuite de cerveaux...

Son choix comme première ministre argumentera notre obstination à faire vivre HAITI.

Et donc ELEVONS LE DEBAT.

Dre Rosiane Siméon

Michèle Pierre-Louis : “Mon sens moral et éthique a toujours été reconnu par tous”

P-au-P, 02 juillet 08 par AlterPresse --- Michele Duvivier Pierre-Louis, postulante au poste de Premiere ministre d’Haiti, sort de sa réserve face à la campagne de dénigrement orchestrée depuis quelques semaines par des forums de discussion sur Internet contre sa personne.

“Je sais que je dois m’armer de courage et de sagesse pour affronter les multiples défis auxquels je serai confrontée. Mais, je n’accepterai jamais de me laisser entrainer dans un debat axé sur la désinformation et les calomnies”, prévient la Première ministre désignée par le president René Garcia Preval, dans une mise au point à ses détracteurs transmise ce 2 juillet à l’agence en ligne AlterPresse.

Dans cette prise de position publique, la possible future cheffe de gouvernement considère que le combat contre la campagne de dénigrement envers sa personne participe également du mouvement de solidarité provoqué par sa désignation comme Première ministre.

Michèle Duvivier Pierre-Louis tient à saluer l’appui et la solidarité, manifestés à son égard par toutes celles et tous ceux qui s’insurgent contre la campagne de calomnies et de désinformation, lancée sur sa personne et sa famille depuis l’appel officiel de Préval, en date du 23 juin 2008, pour qu’elle dirige le prochain gouvernement, en remplacement de celui de Jacques Edouard Alexis censuré le 12 avril 2008 par le Sénat de la République.[Ndlr : le gouvernement actuellement démissionnaire a été installé le 9 juin 2006].

“A ce tournant difficile de la vie nationale”, elle se félicite spécialement du soutien et de l’engagement citoyen des jeunes, des paysans, des religieux, des intellectuels, des artistes, des vodouisants, des organisations de femmes, des organisations de défense des droits de la personne, des membres des organisations des quartiers populaires, de la diaspora haïtienne, de la presse, du secteur privé des affaires, de la communauté internationale et de tous les amis d’ici et d’ailleurs.

Pour les secteurs qui mettent en doute sa moralité et sa crédibilité, Michèle Duvivier Pierre-Louis signale l’indéfectible affection envers sa personne de sa famille, particulièrement de sa fille qui vient tout juste de lui donner son premier petit-fils.

Elle invite, en conséquence, à des actions concertées et de toute urgence pour apporter des solutions durables aux multiples problèmes du pays.

A son avis, répondre, “dans cette conjoncture difficile”, à l’invitation de Préval de servir le pays a impliqué, de sa part, du courage et de la détermination “de le faire la tête haute, sachant que je m’engage dans le champ du politique, c’est-à-dire de l’intérêt collectif et du bien commun”.

“Comme indiqué dans mon curriculum vitae, j’ai travaillé dans le secteur privé et para gouvernemental, dans de nombreux projets de développement partout dans le pays, financés par presque toutes les agences nationales et internationales”.

C’est pourquoi, affirme-t-elle, malgré maintes sollicitations depuis 1986, elle s’est toujours gardée de faire partie du gouvernement ou d’accepter un poste dans d’autres institutions publiques, dans la perspective de vouloir continuer à travailler au renforcement de la société civile, auprès des jeunes, des paysans, des syndicats, des organisations de défense des droits humains et des droits de la femme, des églises, des artistes et artisans.

Michèle Duvivier Pierre-Louis doit faire le dépôt de ses pièces, le jeudi 3 juillet 2008. à la Chambre des députés qui a formé, le 1er juillet, une commission ad hoc pour analyser la conformité de ses documents avec la Constitution du 29 mars 1987.


Wednesday, July 2, 2008

L’Engagement de Michèle

Certains s'obstineront à croire que témoigner en faveur de madame Michèle D. Pierre- Louis, par les temps qui courent, ne saurait être qu'une pure flatterie entachée d'un opportunisme véreux dont on a toujours fait montre depuis des siècles dans ce pays. Celui-là, je l'espère, n'est pas le premier et ne sera pas non plus le dernier. Et comme flatterie, je la trouverais bien méritée, car par-dessus tout elle n'est qu'un signe de reconnaissance envers celle qui m'a toujours aidé et supporté dans les moments décisifs de ma vie.


Elle mérite bien plus que de simples éloges, cette âme, qui, des années durant, a su venir en aide à des milliers de jeunes de tous ancrages, sans distinction de couleurs ou de provenance sociale en leur offrant des opportunités d'études et voire des soutiens d'accompagnement financier.


On ne saurait parler d'elle sans se rappeler de cet esprit laborieux, exigeant, rigoureux mais très simple et trop abordable avec pour seul credo : « tolérance et respect de l'autre ».


Confiante dans la capacité de la jeunesse, elle l'a toujours vue comme seule force à pourvoir faire avancer les choses dans ce pays. Ainsi tout appui de la part de celle-ci n'est pas vendre son âme, mais la placer en mains sûres.


Les nombreuses critiques dont elle est, aujourd'hui, l'objet, heurteront tôt ou tard les remparts de la vérité.


Michèle ne vient pas d'entamer un nouveau combat, ce dernier engagement s'inscrit implacablement dans sa lignée. Et toujours, je l'espère, elle fera œuvres qui vaillent.


Abraham GATEAU

Responsable financier

Et conseiller juridique

V R


Tuesday, July 1, 2008

Faire de la Politique Autrement

Je me suis posé la question: pourquoi Michèle a décidé de s’embarquer dans la politique active dans un contexte aussi difficile. Un pays en crise permanente avec en plus un monde en crise. Qui pis est les dernières émeutes de la faim survenues au cours du mois d’avril 2008 ont démontré les faiblesses de l’État et laissent encore le spectre d’un autre débordement capable de fragiliser tout nouveau gouvernement.


Un personnage qui n’a plus rien à prouver ! Elle s’est toujours engagée du coté des plus pauvres sans considération de classes sociales. Elle a aidé son pays sans vraiment rien attendre en retour. Et contrairement à la grande tendance, elle s’est jamais engagée pour son pays afin d’être « Sou moun », ni pour s’enrichir, ni pour la gloire, ni pour épater la galerie... Pourquoi et pourquoi maintenant, Michèle ?


Pour avoir suffisamment côtoyé la personne j’ai compris qu’elle n’a pas été insensible à l’image projetée par son pays comme étant une jungle sans personnes intelligentes, incapable de se construire…Elle est porteuse d’un rêve et elle y croit vraiment.


La politique peut se faire autrement !!! C’est cet espoir que ce personnage me fait vivre. Elle a tout fait autrement dans ce pays ou l’anormal, la médiocrité, l’exclusion, le dénigrement, l’incompétence, l’improvisation, le verbiage… sont les normes de vie.


Je l’appuie d’avantage lorsque je vois la fougue, la méchanceté, la haine avec lesquelles les vieux démons sans arguments se sont soulevés pour éclabousser et calomnier la personne dont les plus pauvres, les jeunes, les associations culturelles et paysannes…en font l’éloge.


Je comprends aussi qu’avec l’acceptation par Michèle de sa désignation comme première ministre que les gens de bien doivent s’engager dans la politique active pour changer et sauver ce pays. Sortons de nos petits coins, de nos petits conforts personnels ; mettons de côté nos intérêts de clans, nos luttes intestines, engageons nous pour sauver ce qu’on a de commun : HAITI. Michèle vient de prendre sa responsabilité en sachant ce qui l’attend. Et vous : Où êtes-vous, que faites vous, qu’attendez-vous… ?


Prenons publiquement et solennellement la décision d’endosser et d’appuyer Michèle. Engageons-nous à mener le combat auprès d’elle et auprès des jeunes haïtiens qui croient encore dans leur pays. Jeunes de ce pays engageons-nous patriotiquement pour changer les choses.

Michèle m’avè w’ e ansanm nou ka leve peyi nou !

Real Cherizard

M.Sc Economie et Finances Internationales

Pour un véritable débat

La désignation de Michèle Duvivier Pierre Louis au poste de 1er ministre a soulevé l' espoir qu'une femme de conviction, honnête et compétente se mette au service de son pays à un moment critique de son histoire. On assiste cependant depuis quelques jours au déferlement d'une campagne médiatique de bas étage touchant à sa vie privée. Des vautours du monde médiatique et politique ne se sont pas fait prier pour faire passer leurs besoins de sensationalisme et d' autres intérêts inavouables devant la nécessité du débat de fond sur les idées et la compétence de tout aspirant à la gestion de la chose publique. C' est une réalité qu' il faut dénoncer pour que le débat public se recentre sur les idées, les programmes, la compétence et les valeurs intrinsèques chariés par ceux et celles appellés à se mettre au service de la nation.

Carl-Henri Prophète

1er juillet 2008